Le bureau présidentiel ukrainien a confirmé que les pourparlers de paix entre les délégations ukrainienne et américaine se poursuivront à Berlin le 15 décembre, après une session marathon de plus de cinq heures samedi. Les détails des propositions sur la table n’ont pas encore été révélés, ce qui permet à tous les regards de suivre l’évolution de ce cycle crucial.
Des sources impliquées dans les discussions ont indiqué que les sessions reprendraient lundi matin, et l’envoyé spécial américain Steve Witkoff a confirmé l’information dans un tweet sur la plateforme X : « La réunion … a duré plus de cinq heures. Les représentants ont eu des discussions approfondies sur le plan de paix en 20 points, l’agenda économique, etc. Des progrès significatifs ont été réalisés et ils se rencontreront à nouveau demain matin. »
Optimisme américain, scepticisme russe
Le journal allemand Handelsblatt a noté que l’administration américaine est déjà optimiste quant à la réussite de ces négociations, comme en témoigne l’envoi par le président Donald Trump d’une délégation de haut niveau à Berlin. Toutefois, Moscou reste prudent face à ces efforts. Iouri Ouchakov, conseiller du président Vladimir Poutine pour les affaires étrangères, a déclaré aux médias russes avant les sessions que la contribution des Européens et de l’Ukraine au « plan de paix » de Trump ne serait « très probablement pas constructive ».
Ce scepticisme ajoute à la tension, d’autant plus que les forces russes ont recommencé à bombarder la ville de Zaporizhia dimanche, quelques heures avant le début des pourparlers, ce qui est considéré par certains comme une tentative de faire pression sur la table des négociations.
Détails de la délégation ukrainienne à Berlin
Le président Volodymyr Zelensky est arrivé à Berlin le 14 décembre à la tête d’une délégation de hauts fonctionnaires, afin de poursuivre les discussions sur le « plan de paix » visant à mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il s’est assis à côté de lui à la Chancellerie fédérale :
- Rustam Omerov, secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense.
- Sergey Kislica, premier vice-ministre des affaires étrangères.
- Alexander Bevis, conseiller du chef du cabinet présidentiel.
- Andrei Gnatov, chef de l’état-major général.
Ce cycle marque une étape cruciale dans l’évolution des efforts diplomatiques, dans l’espoir de réaliser des progrès pour mettre fin au conflit en cours, malgré des défis géopolitiques importants.