La 59e édition du Festival international de Carthage a été une soirée exceptionnelle, puisque la star libanaise Najwa Karam est remontée sur scène après neuf ans d’absence, écrivant une nouvelle page de son histoire artistique et ravivant la magie de sa voix dans le cœur de ses fans. Le concert, qui a eu lieu le 9 août, était son dixième dans ce lieu prestigieux, et cette fois-ci, il s’est déroulé dans l’attente d’un public nombreux qui a rempli les gradins du théâtre antique à ras bord.
Quelques heures avant le début du spectacle, le théâtre était rempli de fans qui attendaient avec impatience l’apparition de la « chanteuse libanaise ». Lorsque les lumières se sont éteintes et que Najwa Karam est montée sur scène dans une robe dorée scintillante, les applaudissements et les acclamations ont marqué le début d’une soirée artistique inoubliable. Le concert a été retransmis en direct sur Al Wataniya, Rotana Music et LBC, ce qui a permis à un plus large public de profiter de la magie de ce moment.
Célébration de trois décennies de dons
Ce concert n’était pas seulement un retour, mais une célébration d’une carrière artistique qui a duré plus de 30 ans, au cours de laquelle Najwa Karam a été étroitement associée au Festival de Carthage, où sont nées certaines de ses chansons les plus célèbres. Elle a débuté la soirée avec la chanson « Ezek Daim Ya Carthage », spécialement préparée pour l’occasion, qui évoque la grandeur de la ville antique et la légende de la reine Alissa et ses liens historiques avec les villes libanaises de Sidon et de Tyr.
Après l’ouverture, la star s’est lancée dans une série ininterrompue de ses œuvres les plus célèbres, couronnant chaque chanson par son mawwil caractéristique, qui a démontré une fois de plus sa remarquable puissance vocale.
Un voyage musical de deux heures et demie
Pendant deux heures et demie, Najwa Karam a emmené son public à la découverte de sa carrière de chanteuse, présentant près de 30 chansons entre rythmes rapides et mélodies douces. Le programme variait entre solos et medleys regroupant des chansons par caractère ou par rythme, et le public a apprécié d’entendre, de chanter et de danser sur des chansons telles que : « Bagramak Maslouba », « Hida Hakki », « Asha », « Tahmouni », « Kif Badawik », et « Judge’s judgment ».
Les rythmes libanais, en particulier le son des tablas, ont donné à l’atmosphère un caractère vibrant et festif, tandis que l’artiste a veillé à ce que le public se joigne à elle pour chanter, transformant le théâtre entier en un chœur collectif chantant les paroles par cœur.
Musk de clôture d’un nouvel album
Dans les derniers instants de la soirée, Najwa Karam a interprété quelques-unes des chansons de son nouvel album sorti il y a seulement un mois, notamment la chanson « Cursed Ishq », pour conclure une soirée qui s’est prolongée jusqu’à plus de minuit, laissant au public un bonheur et des souvenirs indélébiles.