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La capitale du Népal, Katmandou, a été le théâtre d’événements sanglants qui ont conduit à la destruction de l’un de ses sites modernes les plus importants, après qu’un gigantesque incendie se soit déclaré dans l’hôtel cinq étoiles Hilton Kathmandu, au cours d’une vague de protestations qui a éclaté dans le pays depuis le 8 septembre, à la suite de la décision du gouvernement d’interdire les réseaux de médias sociaux.
Hôtel Hilton. Un symbole de l’ambition touristique réduit à l’état de ruines
Selon Times Now, des images de drone ont montré le bâtiment de 15 étages en feu, tandis qu’un responsable des pompiers a confirmé au Kathmandu Post que la plupart des infrastructures de l’hôtel avaient brûlé et que ses biens avaient été presque entièrement détruits.
Le Hilton, qui a ouvert ses portes en juillet 2024 après sept ans de retard et pour un coût d’environ 8 milliards de roupies, est l’hôtel le plus haut du Népal (64 mètres), avec 172 chambres d’hôtel, plusieurs restaurants, un centre de bien-être et de vastes espaces de conférence et d’événements. Lors de son ouverture, il a symbolisé les ambitions mondiales du Népal en matière de tourisme.
Vague de vandalisme contre les institutions publiques
La destruction ne s’est pas limitée à l’hôtel, puisque la violence a touché un certain nombre d’installations vitales, notamment :
- Complexe administratif du gouvernement Singha Darbar: Il abrite les bureaux du Premier ministre et les principaux ministères. Il a été fortement endommagé par les incendies.
- Le complexe parlementaire à New Panjshur: Les flammes ont détruit des parties du bâtiment du Parlement fédéral.
- Résidences de hauts fonctionnaires: L’incendie a touché la résidence du président à Sital Niwaset la résidence officielle du premier ministre à Baluwatar.
- Maisons et sièges politiques: Les maisons d’éminents ministres et les sièges des principaux partis tels que le Congrès népalais et le MLU ont été endommagés.

Contexte
Les manifestations, menées par les jeunes de la génération Z, ont été déclenchées par la décision du gouvernement d’interdire les médias sociaux. Elles ont rapidement tourné à la violence et ont donné lieu à l’incendie de bâtiments gouvernementaux, hôteliers et politiques importants, reflétant ainsi l’escalade de la crise politique et sociale au Népal.