Le mouvement Stop Pollution a publié un communiqué officiel dans la nuit du mardi au mercredi 29 octobre 2025, confirmant son intention de poursuivre les manifestations pacifiques pour exiger le démantèlement des unités industrielles polluantes du Complexe Chimique Tunisien (GCT) à Gabès. Cette annonce s’inscrit dans le contexte d’une colère croissante de la population face à la pollution chronique qui menace la santé de la population et l’environnement, et vise à accroître la pression sur les autorités à l’approche du début de la saison touristique.
Le mouvement a appelé à une marche populaire pacifique le vendredi 31 octobre, dans le cadre d’une campagne permanente visant à sensibiliser aux dommages causés par les gaz toxiques et les déchets industriels qui sont déversés quotidiennement dans la mer, détruisant la vie marine et les cultures agricoles. Des centaines de citoyens, y compris ceux de Gabes et de Gafsa, devraient participer à la marche pour exprimer leur rejet des politiques environnementales actuelles.
Raisons de l’escalade et principales revendications :
- Dommages pour la santé : Augmentation des cas de cancer, de maladies respiratoires et d’ostéoporose en raison des gaz toxiques émis par les usines de phosphate.
- Impact sur l’environnement : Des milliers de tonnes de déchets polluent la mer chaque jour, menaçant les moyens de subsistance des pêcheurs et des agriculteurs.
- La réponse du gouvernement : Rejeter les solutions superficielles telles que la réparation des unités, demander leur fermeture permanente et leur déplacement loin des zones résidentielles.
Cette campagne s’inscrit dans le prolongement des précédentes manifestations à Gabs, qui ont attiré l’attention internationale et mis en évidence la nécessité de politiques environnementales durables. L’organisation encourage les citoyens à participer pacifiquement, en soulignant que « la santé n’est pas négociable », une démarche qui pourrait changer la trajectoire de la réponse à la crise de Gabs si elle réussit à obtenir un large soutien public.