Le Président de la République Kais Saied a reçu, mercredi 30 octobre 2025, au Palais de Carthage, le ministre de la Santé Mustapha Ferjani. La réunion a été consacrée au suivi de l’avancement de plusieurs projets de santé publique, notamment la mise en place du premier hôpital numérique en Tunisie.
Cet hôpital constitue une innovation majeure dans le système de santé, car il s’appuie sur des technologies modernes pour fournir des services médicaux à distance. Il vise à rapprocher les soins des citoyens, en particulier dans les régions intérieures et éloignées, tout en minimisant les transports, les coûts et les temps d’attente. Les tests médicaux seront transmis directement à l’hôpital numérique pour être analysés, et un diagnostic et une ordonnance seront délivrés.
M. Saeed a insisté sur la nécessité d’accélérer la construction et le fonctionnement de plusieurs hôpitaux dans différentes régions telles que Kairouan, Sbeiba, El Jam, Ghar El Damaa, Jalameh, Makher, Hafouz, Dahmani et Tala. Il a souligné que le droit à la santé est un droit humain fondamental qui doit être garanti à tous de manière égale, critiquant les tentatives de certains « cartels » de perturber ces projets.
Le président a appelé à une réforme du cadre juridique du secteur médical afin de protéger les droits des médecins, du personnel paramédical et du personnel hospitalier. Il a déclaré que le système actuel était obsolète et avait conduit à des situations inacceptables qui devaient être corrigées immédiatement.
M. Said a salué les compétences de la Tunisie dans le domaine médical, qui font l’objet d’une forte demande au niveau international, ainsi que l’attrait du pays pour les étudiants étrangers en médecine. Il a ajouté : « La Tunisie, avec son histoire, ses capacités et ses ambitions, ne connaît pas l’impossible », a-t-il déclaré, soulignant le refus du pays de renoncer à sa dignité et à sa souveraineté.
En conclusion, M. Saeed a affirmé que la Tunisie « restera un phare qui brille de sa lumière », annonçant une action rapide pour garantir les droits des citoyens et contrer les rumeurs et les manipulations.