La présidence libanaise a annoncé mercredi la conclusion d’un accord crucial avec Chypre sur la délimitation de leur frontière maritime commune. Cet accord a été qualifié de fructueux car il ouvre la voie aux investissements dans la zone économique commune des deux pays.
« Cette coopération ne vise aucune partie », a déclaré le président libanais Joseph Aoun, soulignant que « l’accord représente une opportunité de développer les relations bilatérales dans les domaines de l’énergie, du tourisme et de la sécurité ». « Nous appelons à l’abandon de la politique d’ambition et d’hégémonie qui a coûté cher à la région », a-t-il déclaré, exprimant son espoir de voir « la signature d’un accord de partenariat entre le Liban et l’UE ».
Le président libanais a lancé « un appel clair et explicite à conclure cet accord maritime avec tous ceux qui souhaitent coopérer avec nous », estimant que c’est « le seul moyen d’abandonner le langage de la violence, de la guerre, de la destruction et des politiques hégémoniques et ambitieuses qui ont coûté un lourd tribut à notre région et à ses habitants ».
Le mois dernier, le cabinet libanais a approuvé l’accord de démarcation de la frontière avec Chypre, malgré l’opposition de la commission parlementaire des travaux publics, des transports, de l’énergie et de l’eau.