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Le Premier ministre du Népal , Sharma Oli, a officiellement annoncé sa démission mardi, à la suite des émeutes de masse qui ont éclaté après la décision controversée du gouvernement d’interdire l’utilisation des plateformes de médias sociaux. La démission est intervenue après que les manifestations ont dégénéré en violences directes à l’encontre de fonctionnaires, dont le ministre des finances Bishnu Prasad Paudel, qui a été battu par les manifestants.
Les revendications des manifestants
Les foules en colère ont scandé des slogans demandant la nomination du maire de Katmandou, Balendra Shah, au poste de premier ministre par intérim, affirmant qu’il représentait la voix de la rue et reflétait leurs exigences politiques.
Fermetures d’aéroports et annulations de vols
Les troubles ont entraîné la fermeture de l’aéroport international de Tribhuvan, le principal aéroport du pays, ce qui a provoqué l’annulation de plusieurs vols à destination et en provenance de l’Inde. La compagnie aérienne IndiGo a annoncé la suspension temporaire de ses vols à destination de Katmandou, les passagers ayant la possibilité de reporter leur vol ou de demander une indemnisation.
Des mesures de sécurité extraordinaires
Face à l’escalade de la situation, une opération d’évacuation très médiatisée a été lancée : une dizaine d’hélicoptères ont décollé de la résidence des ministres pour rejoindre l’aéroport international de la capitale.
Le président de l’État, Ram Chandra Paudel, a accepté la démission de Sharma Oli, plongeant le pays dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les appels à un gouvernement de transition dirigé par une personnalité civile se font de plus en plus pressants.