La capitale ukrainienne, Kiev, a connu l’une des attaques les plus féroces depuis des mois, à l’aube du lundi 17 juin, lorsque les forces russes ont lancé un bombardement aérien intensif avec différents types de missiles, tuant au moins 14 personnes et en blessant 99 autres, dont 59 ont été hospitalisées, selon les autorités ukrainiennes.
Selon des sources officielles, les attaques ont commencé depuis le nord de la capitale à l’aide de missiles balistiques Dagger et Iskander, avant d’être rejointes par des missiles à ailettes lancés par des bombardiers stratégiques Tu-95MS. Les frappes ne se sont pas limitées à Kiev, mais ont également touché les centres-villes d’Odessa et de Zaporizhia.
Le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, a prévenu que le bilan pourrait s’alourdir, citant les personnes piégées sous les décombres des bâtiments endommagés. Le ministère de l’intérieur a confirmé qu’au moins cinq personnes se trouvaient encore sous les décombres.
L’attaque, qui a duré jusqu’à 6 heures du matin, a provoqué des destructions massives dans un certain nombre de quartiers résidentiels. De grands incendies se sont déclarés dans des immeubles à plusieurs étages et des images montrent l’effondrement d’entrées entières de certains bâtiments à la suite des frappes de missiles.
L’état d’urgence à Kiev a duré près de neuf heures, alors que la ville est en état de suspense et que des efforts intensifs de recherche et de sauvetage sont déployés.