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La flottille mondiale de la liberté, composée de plus de 50 navires chargés d’aide humanitaire, s’est mise en route vers la bande de Gaza, dans le cadre de la plus grande initiative maritime de ce type visant à briser le siège imposé à la bande de Gaza.
Départ de plusieurs ports et rassemblement près de Malte
Les navires partent depuis dimanche soir, 14 septembre, des ports de Tunisie, d’Italie, de Grèce, de Libye et d’Espagne. Certains navires se sont arrêtés dans des ports tunisiens pour des raisons logistiques avant de poursuivre leur voyage à partir du port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie.
Selon un communiqué du Comité international pour la levée du siège de Gaza, publié le 16 septembre, les navires se rassembleront à un point situé près de Malte avant de se diriger ensemble vers les côtes de Gaza.
Aide humanitaire et centaines de volontaires
Les navires transportent de l’aide essentielle, notamment des médicaments, du lait maternisé et d’autres produits de première nécessité. Des centaines de volontaires de plus de 40 pays, dont des personnalités publiques, des parlementaires, des médecins et des représentants de la société civile d’Afrique du Nord, ainsi que des volontaires de la solidarité de Malaisie, de Turquie et d’autres pays, participent au voyage.
Appel à une protection internationale
La commission a décrit cette initiative comme « une nouvelle étape dans l’action de solidarité mondiale » pour faire de la mer un chemin vers la liberté et une fenêtre humanitaire vers Gaza. Elle a souligné que toute attaque contre la flottille ou ses participants constitue une violation grave du droit international, qui interdit de prendre pour cible des navires civils en haute mer.
Zaher Al-Barawi, président de la commission, a déclaré : « Les yeux du monde doivent rester rivés sur Gaza, sur les massacres, les destructions et les déplacements forcés. Il est important de suivre la flottille, mais cela ne doit pas nous faire oublier la tragédie qui se déroule actuellement à Gaza ».
Soutien diplomatique de 16 pays
Parallèlement, les ministres des affaires étrangères de 16 pays, dont la Turquie, le Brésil, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, l’Espagne et le Qatar, ont publié une déclaration commune appelant à respecter le droit international et à éviter toute action illégale ou violente contre la flottille. Ils ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité des civils participant à la flottille, soulignant que l’objectif premier était d’apporter une aide d’urgence à Gaza et de rappeler les souffrances du peuple palestinien.
La déclaration ajoute que toute violation du droit international, qu’il s’agisse de l’attaque d’un navire ou de la détention d’un volontaire, entraînera la pleine responsabilité juridique de ses auteurs.