Le directeur général de la douane tunisienne, Mohamed Hadi Elsafer, a souligné lors du premier séminaire annuel sous le thème « Des services douaniers accessibles et sécurisés », tenu le mardi 11 novembre 2025 à l’Ecole nationale des douanes, que l’administration est l’une des premières institutions à s’engager dans la numérisation pour faciliter les procédures. Il a annoncé un nouveau projet d’information qui adopte les technologies modernes et les normes internationales, dans le but de numériser toutes les procédures de l’intervention douanière, de la demande à la délivrance des licences, en mettant l’accent sur l’intelligence artificielle pour gérer les risques et réduire les délais de déclaration.
Phases du projet : Lancement des premiers composants d’ici la fin 2025 Les premières composantes du projet seront opérationnelles d’ici la fin de cette année, toutes les phases devant être achevées d’ici 2026. Le projet s’appuie sur des outils d’intelligence artificielle pour rationaliser les ressources disponibles, se concentrer sur les opérations à haut risque et réduire les délais de dédouanement, améliorant ainsi l’efficacité et la sécurité des services.
Objectifs de la numérisation : Facilité et sécurité pour les clients La numérisation vise à simplifier les procédures pour les clients, à réduire l’intervention humaine et à lutter contre la contrebande grâce à une analyse intelligente des données. Ce projet est une étape stratégique vers la souveraineté d’un diwan numérique, basé sur des normes internationales pour faciliter le commerce et stimuler l’économie nationale.
Cette annonce souligne l’engagement de Diwanah en faveur de la modernisation, dans l’espoir d’améliorer les services aux citoyens et aux entreprises d’ici à 2026.