La transformation numérique est un pilier essentiel du plan quinquennal 2026-2030, avec un objectif clair de transformer 80 % des services administratifs en plateformes électroniques, a déclaré mercredi le ministre des Technologies de la communication Sophien Hamaissi. Il a fait cette déclaration lors d’une session spéciale des Journées de la Fondation, où il a souligné que l’intelligence artificielle et la coordination entre les organismes officiels seront au cœur des réformes, afin de lutter contre la corruption et d’améliorer l’environnement des affaires.
Il s’agit d’une étape audacieuse vers la construction d’une économie numérique qui facilite l’accès des citoyens et des entreprises aux procédures quotidiennes, en mettant l’accent sur la simplification des transactions administratives qui entravent souvent le développement. Les 24 ministères devraient entrer progressivement dans le système d’échange numérique au cours des deux prochaines années, avec un accès aux documents officiels par le biais d’une application mobile unifiée qui utilise un numéro d’identification unique pour obtenir une carte d’identité nationale, un passeport, un permis de conduire et une déclaration d’impôts.
La révision de la loi sur les marchés publics ouvrira davantage de portes aux startups pour participer aux appels d’offres gouvernementaux, dans un cadre qui encourage l’innovation et favorise une concurrence saine. Toutefois, il a souligné la nécessité d’intensifier la formation des ressources humaines afin de pouvoir soutenir cette transformation globale.
Efforts de la douane : Simplifier les procédures et accélérer les exportations
Dans un contexte connexe, le directeur des douanes, Mohammed Al Hadi Al Safer, a déclaré que la numérisation des procédures douanières se poursuivait à un rythme rapide, offrant une interface unique aux entreprises pour les opérations d’importation et d’exportation, réduisant les complications et améliorant l’accès aux marchés étrangers.
Le programme vise à atteindre 30 % de numérisation complète d’ici la fin de 2026, avec une réduction significative des retards portuaires et le lancement du mécanisme de l’opérateur économique national (NEO), qui standardise les étapes et réduit le temps et les efforts. Un système de gestion des risques est en place pour traiter les entreprises non conformes, soulignant que « le personnel des douanes est pleinement engagé dans ces transformations. »
L’ouverture des portes aux solutions numériques pour les startups nécessite la modernisation de la législation pour s’aligner sur les innovations numériques et renforcer la compétitivité des produits tunisiens.