Pour la première fois en six jours, le Hamas a remis à la Croix-Rouge le corps d’un des otages tués dans la bande de Gaza, qui a ensuite été transféré du côté israélien pour identification. Ce geste s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu, malgré les tensions croissantes concernant les corps restants.
Selon le communiqué du Hamas, le corps a été trouvé lors de recherches dans la zone de Tova, au nord de Gaza, et le Hamas l’a remis à la Croix-Rouge à un point de passage. Le cercueil a été transféré aux FDI à Gaza, où il a subi un examen rapide et a été drapé dans le drapeau israélien, avec un rituel simple en présence d’un rabbin militaire. Le cercueil a ensuite été transféré en Israël, où il a été remis à la police pour être transféré à l’Institut médico-légal Abu Kabir de Tel-Aviv en vue d’une identification finale.
Obligations de l’accord et retards de la phase 1 Selon l’accord signé le 13 octobre 2025, le Hamas devait restituer 48 otages (20 vivants et 28 morts) dans un délai de 72 heures. Le mouvement a réussi à remettre tous les otages vivants, mais le retard dans la restitution des corps a suscité l’indignation d’Israël. Au matin du 27 octobre, 13 corps se trouvaient toujours à Gaza, dont ceux de l’ancien commandant de la brigade sud de la division de Gaza, Asaf Hamami, et de la soldate Hadar Goldin. Si l’identité confirme les corps rendus, ce nombre tombera à 12.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Eyal Zamir, a souligné que « la guerre ne s’arrêtera pas tant que le dernier corps n’aura pas été rendu », qualifiant la mission de « sacrée ». Les familles des otages ont appelé les États-Unis, Israël et les médiateurs à suspendre les prochaines étapes du plan de paix jusqu’à ce que les corps soient rendus, mettant en garde contre toute concession avant la pleine réalisation de l’accord.
Contexte de l’accord et arrivée de Trump Israël et le Hamas ont signé la première phase du plan de paix dans la nuit du 9 octobre, suivie de l’accord global le 13 octobre, la visite du président américain Donald Trump en Israël déclarant la fin de la guerre et saluant les efforts diplomatiques. Cependant, les retards dans le retour des corps ont conduit à des tensions continues, avec des accusations mutuelles d’échec de la mise en œuvre.
Ce transfert est une étape positive, mais il est encore loin de la pleine réalisation des obligations de l’accord, alors que l’on s’attend à des développements susceptibles d’affecter la paix générale dans la région.