L ‘Union générale tunisienne du travail (UGTT)a annoncé mercredi que les négociations avec le gouvernement concernant le secteur du transport ont échoué, confirmant que la grève générale sectorielle des 30 et 31 juillet et du 1er août 2025se poursuivra. La Société nationale de transport interurbain, Transport Tunis, et toutes les sociétés publiques de transport routier régional .
Dans une intervention radiophonique à l’émission « Sabah al-Ward » sur Al-Jawhara FM, Salaheddine Salmi, membre du bureau exécutif en charge du département des bureaux et équipements publics, a expliqué que la grève est intervenue après que toutes les possibilités de dialogueont été épuisées, notant que le télégramme de notification de la grève a été envoyé le 16 juin 2025 à la présidence du gouvernement et aux ministères de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation. Transports, affaires sociales, finances en plus des entreprises régionales, dans le cadre d’un respect total des délais légaux et d’un temps suffisant pour les négociations.
M. Salmi a souligné que les principales demandes portaient sur les points suivants :
- Améliorer les salaires pour contrer la détérioration du pouvoir d’achat.
- Lutter contre l ‘érosion des salaires due à la hausse des prix.
- Assurer la continuité des organisations de transport public à l’approche de la rentrée scolaire.
- La flotte est prête à servir les citoyens.
Il explique que le syndicat n’a pas cherché l’escalade, mais que les atermoiements du gouvernement et l’absence de réponse réelle aux revendications ont exacerbé la crise, d’autant plus que le gouvernement a signé des accords avec d’autres secteurs, ce qui a renforcé le sentiment d' »exclusion » des travailleurs du transport, comme il l’a dit.
M. Salmi a souligné que l’échec des négociations était dû à deux points de désaccord principaux:
- Versement de la subvention annuelle au titre du repos.
- Règlement en devises.
Dans ce contexte, le syndicat a présenté une proposition visant à distribuer50 % des montants en souffrance sur cinq ans, mais la délégation syndicale a été surprise, lors de la séance de négociation d’hier, que le ministère des finances revienne sur ses engagements antérieurs, ce qui a conduit à l’échec de la séance et à la rupture du dialogue.
Pour sa part, l’Université générale des transports a confirmé dans un communiqué ce matin que la grève sectorielle a connu un succès de 100 %, et l’a considérée comme l’expression de la conscience des travailleurs de l’ampleur des défis et de leur adhésion à l’option de la lutte, tout en soulignant que la porte du dialogue reste ouverte, mais que la défense des droits des travailleurs se poursuivra par tous les moyens légitimes.