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Le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, a déclaré que la majorité parlementaire italienne soumettrait une proposition de reconnaissance officielle de l’État de Palestine, mais avec des conditions claires. Cette déclaration a été faite aux journalistes en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi, a rapporté l’agence ANSA.
La reconnaissance est conditionnelle
Mme Meloni a souligné qu’elle ne croyait pas que la reconnaissance de la Palestine en l’absence d’une entité étatique réelle puisse aboutir à des « résultats tangibles pour les Palestiniens ». Dans le même temps, elle a souligné que cette démarche pourrait être un moyen de pression politique sur le Hamas, étant donné qu’il est « responsable d’avoir déclenché la guerre et d’avoir retardé sa fin en refusant de remettre les otages à Israël ».
Meloni a ajouté que la majorité présentera au parlement italien une proposition stipulant que la reconnaissance de l’État de Palestine devrait être conditionnée :
- La libération des otages.
- Exclure le Hamas de tout rôle gouvernemental en Palestine.
Elle a exprimé l’espoir que cette initiative soit soutenue par l’opposition italienne.
Un contexte européen en mutation
Ces prises de position interviennent après que plusieurs pays européens, dont la France et la Belgique, ont annoncé leur reconnaissance officielle de l’État de Palestine lors des réunions de l’ONU à New York. La Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et le Portugal leur ont emboîté le pas.
Contexte
Le débat sur la reconnaissance intervient à la lumière de la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza en raison de l’agression israélienne en cours, ainsi que du récent raid israélien sur le Qatar qui visait les dirigeants du Hamas, ce qui complique encore la scène régionale.