L’ancien président français Nicolas Sarkozy, 70 ans, a été remis en liberté par la cour d’appel de Paris mardi, après avoir passé 20 jours à la prison de La Sainte, où il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès en appel. Cette libération anticipée intervient quelques semaines après son incarcération, le 21 octobre, à la suite d’une condamnation à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de collecter des fonds pour sa campagne présidentielle de 2007 auprès de Kadhafi, et rappelle la série de procès successifs de l’homme politique controversé qui a gouverné la France de 2007 à 2012.
Libération conditionnelle : 20 jours d’une peine de 5 ans Le tribunal a approuvé la demande de libération anticipée de M. Sarkozy, qui a été admis à la prison de La Sainte le 21 octobre à la suite d’une condamnation en septembre à une peine de cinq ans d’emprisonnement (qui peut être réduite à une détention à domicile avec un bracelet électronique). Le tribunal l’a placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de voyager et obligation de se présenter périodiquement, dans l’attente d’un appel qui pourrait modifier ou annuler la condamnation. Cette décision reflète la réticence du tribunal à exécuter la totalité de la peine, compte tenu de l’âge et de l’état de santé de M. Sarkozy.
Sarkozy décrit les conditions de détention : Difficile et stressant M. Sarkozy a parlé de son expérience en prison, qu’il a qualifiée de très difficile et stressante, en faisant référence à l’isolement et à la pression psychologique. Il a ajouté dans une déclaration à la presse : « Ce furent de longues journées, mais je respecte la loi et j’ai confiance en la justice. Ces mots reflètent sa résilience et suscitent un débat sur le traitement des personnalités publiques en prison.
Contexte de l’affaire : Complot avec Kadhafi En septembre, le tribunal a reconnu M. Sarkozy coupable d’avoir comploté avec ses collaborateurs pour obtenir de Kadhafi des fonds illégaux pour sa campagne de 2007, d’un montant total de 50 millions d’euros. Les preuves comprenaient des documents et des témoignages, malgré les dénégations de M. Sarkozy. L’affaire fait partie d’une série de procès, faisant suite à une précédente condamnation à trois ans de prison dans une autre affaire de corruption.
Réactions : Débat politique et juridique Les partisans de M. Sarkozy ont salué l’équité de la publication, tandis que les opposants ont critiqué le favoritisme des grandes personnalités. L’avocat a commenté : L’appel prouvera son innocence. Cette affaire soulève un débat sur la justice en France.