Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Sousse 1 a autorisé la détention de six personnes, dont un enseignant d’un institut privé, pour leur implication présumée dans la tricherie lors des épreuves du baccalauréat, à l’aide d’appareils électroniques sophistiqués et de smartphones.
Wissam Cherif, porte-parole du tribunal, a expliqué que les arrestations ont eu lieu après que la brigade de recherche et d’inspection de la Garde nationale de Sousse, sous la supervision du ministère public, a démantelé un réseau actif dans la fourniture de services de tricherie électronique à certains candidats en échange d’argent.
Les enquêtes ont révélé que ce réseau s’appuyait sur des moyens technologiques avancés, tels que des micropuces et des appareils de dictée à distance, pour transmettre les réponses aux candidats pendant les examens.
Dans une déclaration antérieure, le 3 juin, M. Cherif a confirmé que quatre personnes avaient été trouvées dans une maison de Sousse en possession de matériel de tricherie électronique, de smartphones et d’une quantité de chanvre indien, et qu’uneenquête criminelle avait été ouverte à leur encontre et à l’encontre de toute autre personne que l’enquête révélera.
Enquêtes en cours et sanctions attendues
Les autorités judiciaires et sécuritaires poursuivent leurs investigations afin d’identifier le reste des personnes potentiellement impliquées dans ce réseau, alors que les autorités ont mis en garde contre le danger de compromettre l’intégrité des examens nationaux et la nécessité de s’attaquer fermement à toutes les formes de tricherie.