La première phase du projet de D2,5 milliards visant à transférer l’excédent d’eau des régions du nord vers le centre du pays commencera à la fin de 2026, après l’achèvement des études techniques nécessaires, selon l’expert en développement Ibrahim Omari.
Le projet s’étend sur un tracé de 400 kilomètres, traversant huit wilayas, et est divisé en quatre contrats principaux. Le quatrième contrat concerne la wilaya de Kairouan, entre les barrages de Nabhana et de Sidi Saad, sur une distance de 84 kilomètres, et couvrira les communes de Speikha, Ain Jalloula, Chebika, Hafouz, et Menzel Mhiri.
S’exprimant lundi (24 novembre 2025) sur les ondes de Diwan FM, Omari a ajouté que le coût total du projet s’élève à 2.500 millions de dinars, dont 300 millions de dinars d’aide, 500 millions de ressources nationales, tandis que le reste est couvert par des prêts de la Banque allemande de développement et de la Banque européenne.
Le projet stimulera le secteur agricole de la région, qui a récemment été touché par la sécheresse et la faible productivité des puits, a déclaré Ibrahim Omari. L’approvisionnement en eau des provinces du nord ne sera pas affecté, a-t-il ajouté, car le transfert est limité à l’excédent destiné à l’investissement dans les régions centrales.