Trois institutions publiques tunisiennes s’apprêtent à installer des systèmes d’énergie solaire pour l’autoconsommation, en plus de travaux d’efficacité énergétique dans leurs bâtiments, dans le cadre du programme national de rationalisation de la consommation dans le secteur public.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’État visant à réduire la dépendance à l’égard des énergies traditionnelles et à alléger le fardeau financier que représentent les subventions aux carburants et à l’électricité pour le budget public.
La décision a été officiellement publiée au Journal officiel le 27 novembre 2025, par un arrêté conjoint du ministre de l’industrie, des mines et de l’énergie et du ministre des transports, daté du 27 novembre lui-même.
Le programme s’articule autour de deux axes principaux :
- Installation de systèmes photovoltaïques raccordés au réseau.
- Optimiser la performance énergétique des bâtiments publics.
Ces projets sont financés par des accords de prêt avec la banque de développement allemande KfW, en partenariat avec le Fonds pour la transition énergétique.
Les organisations impliquées dans cette phase sont les suivantes
- La presse officielle de la République tunisienne à Brades.
- Office de l’aviation civile et des aéroports à Tozeur.
- Le bâtiment de la présidence du gouvernement dans la Kasbah (Bab al-Asal) à Tunis.
Ces sites seront équipés d’installations solaires et de dispositifs d’efficacité énergétique pour un coût total estimé à 13 millions de dinars, financés par :
- Prêt et subvention de la KfW.
- Fonds provenant du Fonds pour la transition énergétique.
L’Agence de contrôle de l’énergie (ANME) supervise la mise en œuvre du projet en tant qu’employeur autorisé, conformément aux accords en vigueur.
L’ordonnance prévoit une période de mise en œuvre ne dépassant pas 6 mois à compter de la date de publication au Journal officiel.
Ce projet s’inscrit dans la vision nationale visant à promouvoir la souveraineté énergétique, à encourager la production d’énergie propre et à réduire la pression sur le budget de l’État, qui est affecté par le coût des subventions énergétiques.