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Le président américain Donald Trump a annoncé mardi (22 juillet) que les États-Unis et le Japon avaient conclu un accord commercial « sans précédent », prévoyant notamment une baisse des droits de douane sur les voitures japonaises et un accès élargi au marché japonais pour les produits agricoles américains.
Une situation gagnante pour les deux parties
L’accord plafonne les droits de douane sur les voitures japonaises à 15 %, au lieu de la menace précédente de 25 %, ce qui constitue un soulagement majeur pour l’industrie automobile japonaise, dont les exportations vers les États-Unis ont chuté de 25 % en mai et en juin.
Les actions de Toyota ont augmenté de 14 % après l’annonce, reflétant l’optimisme du marché japonais, tandis que le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a salué ce qu’il a déclaré être « la plus grande réduction des droits de douane que le Japon ait réalisée parmi les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis ».
En contrepartie, les États-Unis obtiendront un accès plus large au marché japonais pour les produits agricoles, notamment le riz et les céréales, puisque le Japon sera autorisé à importer 770 000 tonnes de céréales américaines en franchise de droits, sans compromettre la protection des agriculteurs nationaux.
Aspects non couverts
Aussi important que soit l’accord, il n’inclut pas les droits de douane américains de 50 % sur l’acier et l’aluminium, pas plus qu’il ne répond aux demandes américaines d’augmenter les dépenses de défense du Japon.
Un élément d’une stratégie américaine plus large
L’accord avec le Japon est le quatrième de ce type ce mois-ci, après des accords similaires avec Royaume-Uni, Philippines et Vietnam avant la date limite du 1er août, date à laquelle l’administration Trump prévoit d’imposer des droits de douane « de rétorsion » aux partenaires qui ne concluent pas d’accords.
Les promesses de Trump
M. Trump a décrit l’accord comme créant des « centaines de milliers d’emplois » et apportant 550 milliards de dollars d’investissements japonais aux États-Unis, dans le cadre de ce qu’il a appelé une « stratégie de revitalisation de l’industrie américaine ».