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Cinq ans après la pandémie de COVID-19, l' »atmosphère de coronavirus » est revenue dans le sud de la Chine, mais cette fois avec un nouveau virus appelé Chikungunya, transmis par les moustiques.
Épidémie de virus dans le sud de la Chine
Ces dernières semaines, la ville de Foshan, dans le sud de la Chine, a été le théâtre d’une importante épidémie de chikungunya, avec plus de 7 000 personnesinfectées, et des cas sporadiques dans les villes et municipalités voisines de la province de Guangdong, selon le magazine Time. Il s’agit de l’une des plus importantes épidémies de chikungunya dans le pays depuis que le virus a été découvert il y a près de vingt ans.
Efforts des autorités locales pour lutter contre le virus
Les autorités locales chinoises luttent contre la propagation du virus en recourant aux mesures épidémiologiques traditionnelles, telles que les tests de masse et l’isolement des résidents infectés, ainsi que la désinfection de quartiers entiers. Les autorités de Foshan ont affecté des dizaines d’hôpitaux au traitement des personnes infectées et ont porté à plus de 7 000 le nombre de lits d’isolement à l’épreuve des moustiques.
Des solutions innovantes pour lutter contre les moustiques
Outre les mesures traditionnelles, les autorités chinoises ont eu recours à des solutions innovantes telles que le déploiement de poissons larvivores dans les lacs de la ville qui peuvent être des lieux de reproduction pour les moustiques, ou le lâcher d’essaims de « moustiques éléphants » qui ne piquent pas les humains, mais se nourrissent de moustiques Aedes, connus pour transmettre le virus du chikungunya.