Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui ont débuté samedi dans la ville suissede Genève, ont été suspendues et reprendront dimanche matin, dans une nouvelle tentative de sortir de l’impasse dans l’escalade de la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde.
Les pourparlers, les premiers depuis l’éclatement de la crise commerciale sous l’ancien président américain Donald Trump, ont été considérés par Pékin comme une « étape importante » vers l’apaisement du différend qui dure depuis des années. L’agence de presse officielle chinoise Xinhua a déclaré que la réunion en Suisse était une « étape positive vers la résolution du différend », sans révéler d’autres détails sur l’avancement des négociations.
Washington et Pékin ont envoyé des délégations de haut niveau à ce cycle de dialogue, reflétant ainsi les enjeux politiques et économiques en cause. La délégation américaine comprenait le secrétaire au Trésor Scott Besantet le représentant au commerce Jamison Greer, tandis que la délégation chinoise était dirigée par le vice-premier ministre Hu Lifeng.
Vendredi, le président américain Donald Trump a fait un geste d’apaisement en exprimant sa volonté de réduire jusqu’à 80 % les droits de douane punitifs sur les produits chinois, qu’il avait lui-même imposés lors de l’escalade de la guerre commerciale au cours de son précédent mandat.
Lors d’une interview télévisée, Howard Lutnick, le secrétaire américain au commerce, a déclaré à Fox News : « Le président souhaite vraiment résoudre le conflit avec la Chine. Comme il l’a clairement indiqué, la désescalade est une priorité pour lui ».
Ces déclarations reflètent la volonté croissante des deux parties d’éviter une nouvelle escalade, en particulier à la lumière des défis économiques mondiaux et du chevauchement des intérêts commerciaux entre Washington et Pékin.