Le lundi 4 août 2025, le Président de la République Kais Saieda présidé au Palais de Carthage une réunion à laquelle ont participé Noureddine Nouri, ministre de l’éducation,Menzer Belaid, ministre de l’enseignement supérieuret de larecherche scientifique, Riad Chouad,ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, SadekMourali, ministre de la jeunesseet dessports,Ahmed Bouhali, ministre des affaires religieuses, Asmaa Jabri, ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, etAmina Sarrafi, ministre des affaires culturelles.
Au début de la réunion, le Président de la République a souligné l’importance de la réforme de l’éducation, en notant que ce n’est pas un hasard si la constitution prévoit la création du Conseil supérieur de l’éducation, soulignant que ce choix reflète la ferme conviction populaire que l ‘éducation est l’un des fronts les plus importants dans la bataille pour la libération nationale.
Le chef de l’Etat a également évoqué les nombreuses étapes de la réforme de l’éducation que la Tunisie a connues depuis la seconde moitié du 19ème siècle, soulignant que l’avenir ne peut être qu’une éducation nationale qui offre un accès égal à tous. Il a insisté sur le fait que la réforme doit être globale pour toutes les étapes de l’éducation, et qu’aucune étape ne peut être séparée d’une autre comme cela s’est produit dans le passé, notant que toute erreur dans ce projet laissera des effets à long terme qui seront difficiles à corriger.
Le président a également abordé les choix antérieurs qui ont conduit à des disparités dans l’éducation, soulignant que des solutions doivent être trouvées pour remédier à ces disparités par le biais d’une révolution correctiveafin de garantir un système éducatif intégré.
Said a souligné que le travail ne devrait pas se limiter à l’éducation dans les institutions, mais devrait inclure des activités culturelles et sportives dans lescentres culturels et dejeunesse, afin de planter les graines de la libre penséeet de la créativité, soulignant que la libre pensée nationale est la base de toute créativité, et que les Tunisiens sont capables de créativité si les conditions et la volonté nécessaires sont fournies.