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Dans une démarche surprenante et sans précédent, le président américain Donald Trump a annoncé lors de sa visite en Arabie saoudite qu’il prendrait la décision officielle de lever toutes les sanctions imposées à la République arabe syrienne, après avoir rencontré le président syrien Ahmad al-Shaar, a rapporté Reuters.
🇸🇾 – 🇺🇸 Réunion exceptionnelle à Riyad
La rencontre entre les deux dirigeants à Riyad s’est déroulée en marge du sommet Golfe-États-Unis, le premier du genre depuis plus de vingt ans. Selon des sources officielles américaines, M. Trump a présenté au président syrien une liste d’exigences américaines en échange de la levée des sanctions :
- Adhésion de la Syrie aux accords d’Abraham et normalisation des relations avec Israël.
- Ordonner le départ de tous les terroristes étrangers de Syrie.
- Expulsion des factions palestiniennes armées que Washington considère comme « terroristes ».
- Soutenir les efforts des États-Unis pour empêcher le retour de l’ISIS dans la région.
- Le gouvernement syrien le tient pour responsable des centres de détention des combattants d’ISIS dans le nord-est du pays.
🇮🇱 Objection israélienne, soutien saoudien et turc
Tel-Aviv a exprimé son opposition à lalevée des sanctions à l’encontre de Damas, se disant « préoccupé par les répercussions d’une normalisation sans garanties de sécurité strictes ».
Cependant, Trump a souligné dans un communiqué que cette mesure avait été prise avec le soutien direct du prince héritier saoudien Mohammed bin Salmanet du président turc Recep Tayyip Erdogan, qu’il a qualifiés de « deux des alliés les plus proches dans la région ».
Appel à l’investissement américain en Syrie
La Maison Blanche a annoncé que le président syrien Ahmad al-Shaar a invité les entreprises américaines à investir dans les secteurs pétrolier et gazier de la Syrie, soulignant le désir d’ouverture économique de son pays et sa participation aux projets de reconstruction.
Ces mesures interviennent après plus de 13 ans de guerre, au cours desquels la Syrie a subi un isolement international et des sanctions économiques paralysantes, en particulier de la part des États-Unis, qui l’ont désignée comme un État soutenant le terrorisme depuis 1979.