Lors de la réunion de l’assemblée générale à Genève le 4 décembre, les membres du GUE ont approuvé la participation d’Israël au concours Eurovision de la chanson 2026, reflétant l’engagement de l’Union à soutenir les réformes qui protègent l’indépendance de l’événement et garantissent qu’il reste une plateforme culturelle neutre.
Selon un communiqué de l’Union européenne de la musique, cette décision s’inscrit dans le cadre d’une série d’amendements aux règles d’organisation de l’Eurovision, visant à renforcer la transparence et l’impartialité, et à permettre à tous les membres de participer sans exclusion politique. Cette annonce est l’aboutissement d’un long travail visant à préserver l’essence du concours en tant que symbole d’unité et d’échange culturel au-delà des frontières.
Au cours des sessions, les membres ont émis des avis partagés sur la possibilité d’une participation d’Israël, soulignant l’importance de protéger l’indépendance des radiodiffuseurs publics et la liberté de la presse, en particulier à la lumière des défis auxquels sont confrontés ceux qui travaillent dans des zones de conflit telles que la bande de Gaza. De nombreux participants ont souligné que ces discussions ont conduit à des modifications substantielles du règlement, garantissant que le concours reste à l’abri des tensions politiques.
« Le résultat de ce vote montre l’engagement commun de nos membres à protéger la transparence et l’honnêteté de l’Eurovision. Ces discussions ont conduit à des changements substantiels dans les règles du Concours Eurovision de la Chanson, qui assureront sa préservation en tant qu’espace d’unité et d’échange culturel », a déclaré Delphine Ernott Quincy, présidente de l’Eurovision, à l’issue des sessions.
Cette décision a suscité diverses réactions, des représentants de radiodiffuseurs néerlandais, espagnols, irlandais et slovènes ayant déclaré qu’ils refusaient de participer à la prochaine édition, estimant que la neutralité du concours exigeait des mesures plus strictes. L’Union européenne de radio-télévision (UER) a tenu une réunion extraordinaire en ligne en octobre pour aborder la question, soulignant le sérieux avec lequel l’organisation prend l’équilibre entre la culture et la politique.
La décision d’inclure Israël est une étape symbolique dans le contexte de réformes plus larges, la fédération cherchant à renforcer le rôle de l’Eurovision en tant que plateforme de dialogue humanitaire, loin des conflits géopolitiques, dans l’attente d’une saison 2026 alliant diversité et créativité musicale.