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Le Théâtre municipal de Tunis a accueilli samedi soir, 6 décembre 2025, l’icône du tarb tunisien, Nabiha Crowley, dans une soirée exceptionnelle qui s’est déroulée à guichets fermés plusieurs jours à l’avance. Le concert a débuté avec sa célèbre chanson « If They Love You, Relax », pour entamer un voyage de deux heures, au cours duquel l’artiste et son public ont partagé des chants ininterrompus, dans une scène qui reflète la profondeur de la relation entre « l’or inoxydable » et ses amoureux de l’art.
Un voyage entre nostalgie et renouveau
Dirigé par le maestro Qutaiba Rahali, l’orchestre a joué les airs d’un blog artistique gravé dans la mémoire tunisienne. Nabiha a habilement navigué entre ses chefs-d’œuvre intemporels tels que « Shaftek Marra », « Mahalaha » et « Mutashouga », unifiant le goût artistique des différentes générations présentes, et confirmant qu’elle est la voix recherchée par les grands théâtres et festivals.
Surprise « Ash Khas »… la naissance d’une chanson à partir d’un dialogue fugace
Crowley n’a pas attendu 2026 pour sortir son nouvel album, et a surpris le public au début de la soirée en lançant sa nouvelle chanson « Ash Khas ».
L’artiste a révélé l’histoire de la naissance de cette œuvre, précisant qu’elle a été écrite et composée par le poète et compositeur tunisien Reda Shaer, qui a tiré le titre d’une conversation spontanée entre eux qui s’est terminée par son mot
Faire revivre le patrimoine occidental de la Tunisie
Non seulement Nabiha a présenté ses propres productions, mais pour la première fois dans un spectacle en direct, elle a présenté un remix unique d’un certain nombre de chansons du patrimoine occidental tunisien, notamment :
- « J’ai appris votre jeunesse ».
- « O oiseau des pigeons ».
- « Lismar Dhoni.
Ces chansons ont été accueillies avec beaucoup d’enthousiasme, car elles ont diverti le public et revitalisé le folklore d’une manière très élaborée.
Rendez-vous avec Carthage
Lors d’un dialogue spontané avec le public qui s’interrogeait sur sa participation au 60e festival de Carthage, Nabiha Crowley a réglé la question dans une déclaration spéciale à Mosaic : « Oui, je serai au 60e festival international de Carthage, et j’ai choisi de préparer mon nouvel album pour donner un concert digne de mon public et de mon histoire, raison pour laquelle j’ai reporté mon ascension à Carthage l’année dernière. »
Elle a conclu le concert avec des mots qui résument sa philosophie artistique et humanitaire, oscillant entre joie et tristesse : Oui, c’est moi dans mes chansons et ce sont toutes des femmes, parfois brisées, mais grandes et inébranlables », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : « Je tire ma continuité de mon originalité et ma nouveauté de mon originalité » : « Je tire ma continuité de mon originalité et ma nouveauté de l’originalité ».