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Le gouvernement israélien a annoncé le lancement d’un projet de colonisation à grande échelle dans la zone connue sous le nom de E1 en Cisjordanie, comprenant la construction de 3 401 nouvelles unités de logement, dans une démarche que le ministre israélien des finances, Bezalel Smotrich, a décrite comme « enterrant l’idée d’un État palestinien ».
Détails et dimensions du projet
Le projet E1 s’étend sur près de 3 000 acres entre Jérusalem et la colonie de Ma’ale Adumim, et est considéré comme l’un des projets de colonisation les plus controversés. Bien que la construction ait été gelée pendant près de vingt ans en raison de la pression internationale, le gouvernement israélien a officiellement commencé les travaux, ce qui marque une nouvelle escalade sur le plan politique et sur le terrain.
M. Smotrich, qui supervise également le dossier des colonies au sein du ministère israélien de la défense, a affirmé que ce plan « brisera le rêve d’un État palestinien », considérant qu’il s’agit d’une réponse directe aux appels internationaux en faveur de sa reconnaissance. Il a expliqué que la construction de ces unités d’habitation conduira effectivement à une division géographique des terres palestiniennes en Cisjordanie, rendant presque impossible la création d’un État palestinien unifié. Ajouté : « Ils parleront du rêve palestinien, et nous construirons la réalité juive.
Réactions palestiniennes et internationales
L’Autorité palestinienne, dirigée par le président Mahmoud Abbas, a fermement condamné le projet, avertissant qu’il conduirait à une nouvelle escalade et à l’instabilité dans la région. Le porte-parole de la présidence, Nabil Abu Rudeina, a fait remarquer que ce projet, qui s’ajoute aux destructions à Gaza et aux attaques des colons extrémistes, aggravera encore le conflit et compliquera les chances d’une trêve.
La décision israélienne intervient alors que la France, la Grande-Bretagne et le Canada assistent à une escalade des discussions sur la possibilité de reconnaître officiellement un État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, signe d’un mécontentement international croissant face à la guerre en cours à Gaza, qui a coûté la vie à plus de 61 000 Palestiniens, d’après le ministère de la santé de la bande de Gaza.
Position d’Israël sur la reconnaissance d’un État palestinien
Le gouvernement israélien rejette catégoriquement toute reconnaissance internationale d’un État palestinien, accusant les partisans de « récompenser le Hamas » pour son attaque du 7 octobre 2023, qui a tué environ 1 200 Israéliens et déclenché la phase actuelle du conflit.